Quilting machine longarm : comment je transforme vos projets

Si tu es comme moi, tu aimes voir tes quilts prendre forme, et pas juste « prendre forme », mais devenir des œuvres d’art. Et pour ça, la machine longarm, c’est un peu la baguette magique du patchwork. Aujourd’hui, je vais te dévoiler mon processus de quilting à la machine avec cette merveille technologique. Prête pour une plongée dans l’univers du quilting pro ? C’est parti !

1. Pourquoi la machine longarm ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, petit détour : pourquoi passer de la machine domestique à la machine longarm ? En fait, la longarm permet de matelasser plus rapidement et avec un rendu plus professionnel. C’est un peu comme passer d’un vélo à une moto… on gagne en fluidité, en rapidité et en confort. Même si je ne pratique pas la moto …

Et honnêtement, c’est un régal d’avoir la possibilité de personnaliser le quilting sur chaque projet. Tu sais, cette sensation quand tu vois un motif naître sous tes yeux, parfaitement tracé ? C’est ça, la magie de la longarm.

Machine à quilter : longarm

Avec sa vitesse de piquage maximale de 2500 points par minute, c’est une merveille de technologie ! Rien à voir avec une machine domestique. Peu importe la vitesse à laquelle je vais, les points sont toujours réguliers.

2. Le matériel nécessaire pour le quilting sur machine longarm

Alors, quels sont les outils que j’utilise pour quilter avec ma machine longarm ? Ce sont des éléments de base, mais qui font toute la différence dans la qualité du travail :

  • La machine longarm (évidemment !) : la mienne est équipée d’un Prostitcher. C’est une tablette : un outil génial pour programmer des motifs. Il me permet de gagner du temps tout en maintenant une grande précision. Un véritable ordinateur en fait !
  • Le molleton : il faut qu’il soit suffisamment grand pour bien couvrir le top, avec une marge d’au moins 10 à 15 cm tout autour. Il se rétracte toujours pendant le quilting. La qualité du molleton est essentielle. Je prends le mien chez PSR Quilt. Il est fabriqué en France et certifié oekotex.
  • Les fils : le choix des fils est important pour le rendu final. J’utilise des fils de la marque Aurifil 100% coton et certifiés oekotex. Ils sont très chers ! J’ai essayé des fils synthétiques moins chers mais je n’aime pas : ils cassent plus souvent et se dédoublent.
  • Les aiguilles : des aiguilles spécifiques sont utilisées pour ces machines. A bout rond ou bout pointu, plus ou moins grosse en fonction du type de tissu à quilter et de l’épaisseur du projet.
  • Mes ciseaux que je porte toujours sur moi car je coupe des fils en permanence !
Paire de ciseaux pour quilting sur machine longarm
Fil marque Aurifil en cône pour machine à quilter longarm

Si tu veux plus de détails sur les réglages ou les outils que j’utilise, n’hésite pas à me demander ! Mais avant de faire chauffer la machine, il faut préparer…

3. Préparation du quilt : La clé d’un bon départ

Ok, on a tous envie de démarrer le quilting tout de suite ! Mais non, il faut préparer le top, le dos et le molleton. C’est comme quand tu prépares un bon gâteau : si tu ne choisis pas les bons ingrédients, tu n’auras pas le résultat escompté. Et cette étape peut facilement durer une bonne heure, surtout si la doublure a besoin d’être équerrée.

  • Les dimensions : le top, le molleton et le dos doivent être suffisamment grands (compte au moins 30 cm de marge tout autour du top). Il ne faut pas lésiner sur la taille de la doublure qui doit être encore plus grande que le molleton. Je dois voir mes trois couches de sandwich superposées ! Et oui on appelle ça un sandwich ce n’est pas une blague, pour celles et ceux qui débutent. L’excédent de doublure, sur les côtés, me permet de mettre mes pinces pour la tendre et faire mes essais de tension. Regarde en dessous en image !
  • L’attache du quilt sur la machine : C’est là que je sors mes muscles… mais pas trop non plus, il faut juste bien tendre le tout pour éviter les plis et les ajustements pendant le quilting. La doublure est tendue sur deux rouleaux (on les appelle les leaders dans mon jargon) , le top sur un autre rouleau et le molleton directement bâti sur la doublure.
Préparation du quilt sandwich sur une machine longarm

Si tu prépares bien les dimensions pour ta quilteuse dès le départ, c’est que du bonheur !

4. Choisir le motif : La partie créative !

Ah, voilà la question cruciale : quel motif choisir ? C’est là que je m’éclate ! Un quilting sur un patchwork n’est pas juste une question de fonction, c’est une vraie touche artistique. Je choisis avec ma cliente ou pour ma cliente.

Parfois, je choisis un motif en fonction du style du quilt. Pour un look plus moderne, je peux partir sur un motif géométrique net. Mais parfois, j’opte pour des motifs plus organiques, comme des fleurs ou des courbes douces, pour apporter de la fluidité.

Avec Prostitcher, c’est un vrai jeu d’enfant. Et même quand je choisis du quilting libre, je me laisse guider par l’intuition… C’est un peu comme danser, il faut se lâcher !

Pour résumer, j’utilise trois méthodes différentes pour le quilting machine :

  • Le prostitcher : l’ordinateur de bord !
  • Les règles pour dessiner les formes que je souhaite avec mon pied de biche spécial « règles »
  • Le « free motion » ou quilté libre, je dessine moi même en guidant la machine avec les poignées latérales
Prostitcher pour machine longarm
Règles à quilter pour machine longarm

5. Les étapes : comment ça se passe concrètement

C’est le moment de démarrer ! Je règle ma machine, je programme (ou pas) mon motif, et je me lance. Mais je vais te détailler un peu tout ça, ne t’inquiète pas, je ne t’abandonne pas dans la phase « j’ai lancé la machine et c’est tout ».

  1. Je prépare mes canettes à l’avance. Je préfère éviter de devoir enlever ma bobine de la machine en cours de route.
  2. Réglages de base : Tension, vitesse, etc. C’est un peu comme préparer un café : il faut ajuster pour que ce soit parfait.
  3. Démarrage : Tout doucement, je vérifie que la machine fait bien son travail. Pas de panique, il faut toujours vérifier les premiers points pour ajuster si nécessaire. Je regarde toujours ce que donnent les points en dessous du quilt. Je fais un peu de gymnastique !
  4. Quilting : Là, c’est un peu comme une danse. Je laisse la machine faire son boulot, et moi, je la guide avec mes mains pour que tout se passe au mieux. Je fais les points d’arrêt, j’enroule l’ouvrage au fur et à mesure de l’avancement du quilting. Je recommence quand le fil casse ! Je découds quand ça ne va pas … Quelques heures voire quelques jours de travail !

6. Les défis et astuces du quilting machine

Quilter à la machine longarm, c’est du fun, mais aussi des défis. Par exemple, le fil peut parfois se casser si la tension n’est pas juste, ou alors il peut y avoir des petits défauts de couture. Mais j’ai mes astuces pour ça :

  • Vérifier régulièrement la tension du fil : Un fil trop tendu, et c’est la catastrophe. Trop lâche, et il fait des boucles sur le dos. Alors, un petit contrôle de temps en temps, ça ne fait jamais de mal.
  • Faire un test sur un bout de tissu : C’est toujours mieux que de partir dans le vide. Un petit essai pour voir comment tout réagit, c’est la clé pour éviter les surprises. Si tu m’as déjà confié des ouvrages, tu as retrouvé ce p’tit bout de tissu sur le côté !

7. Le fini du quilt : L’étape du « wouah »

Une fois le quilting terminé, il est temps de couper les fils et de le démonter du cadre. C’est là que le quilt prend son aspect définitif. C’est un peu comme la cerise sur le gâteau, mais avec un peu plus de coton !

J’inspecte chaque détail pour être sûre que le quilt soit parfait. C’est le moment où je me régale en voyant le travail terminé. Et surtout, je m’assure qu’il est prêt à être emballé pour l’envoyer à la cliente.

Certaines clientes me demandent de coudre le biais tant qu’il est encore sur la machine !

Ouvrage quilté à la machine longarm

En résumé, la machine longarm, c’est un outil puissant ! C’est un moyen de créer des ouvrages magnifiques avec une précision inégalée. Bien sûr, chaque projet est unique, mais la machine longarm me permet de repousser mes limites créatives tout en restant fidèle à ce que j’aime dans le quilting.

Si tu me confies un ouvrage à quilter, sache que je m’en occuperai avec la plus grande attention. Chaque quilt est un projet spécial pour moi, et je m’assure toujours qu’il soit parfait avant de te le rendre.

Suis moi sur Instagram et/ou Facebook pour ne rater aucun des projets que j’ai quilté pour mes clientes.

Tu es prête à voir ton quilt prendre vie ? Si tu as des questions ou des doutes, laisse-les en commentaire, je serai ravie d’y répondre ! Sinon tu as déjà beaucoup d’informations sur la page « matelassage » dédié à mes clientes qui souhaitent m’envoyer leurs ouvrages.

Je quilte avec ma machine longarm
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